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Napoléon et l'Empire ottoman

Résumé
L'Empire ottoman est un grand oublié de l'histoire napoléonienne. A cette époque, il s'étend de la Mésopotamie au Maghreb et de Constantinople à la Péninsule arabique. C'est une puissance majeure du sud de l'Europe, de l'Adriatique à la mer Noire, ayant des frontières communes avec la Pologne, la Russie et l'Autriche. Par sa position en Méditerranée orientale, il tient en effet la route des Indes nécessaire à la prospérité du commerce anglais. Napoléon va transformer les rêves orientaux du jeune Bonaparte en une politique pragmatique à des fins européennes. Si les relations entre l'Empire ottoman et Bonaparte commencent mal avec l'expédition en Egypte (1798-1799), le traité de Paris (1802) va changer l'ordre des choses.... Les relations de Napoléon avec l'Empire ottoman et les sultans Selim III, Mustapha IV et Mahmud II écrivent une page importante de l'histoire diplomatique et militaire du Consulat et de l'Empire.
Genre littéraire: Histoire/géographie
Durée: 18h. 41min.
Édition: Senones, Edhisto, 2021
Numéro du livre: 72652
ISBN: 9782355150395
CDU: 944

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Résumé:Ce n'est pas la plus grande ville du monde, mais c'est la plus fameuse. Et c'est aussi la ville de tous les dangers. La paix du monde, son équilibre se jouent en partie à Jérusalem. On l'aime, on la hait, on en rêve, on la convoite, on la veut pour soi tout seul, on est prêt à mourir pour elle. Pourtant son histoire est mal connue, on en retient seulement quelques bribes, liées à des personnages qui sont entrés dans le folklore de l'humanité : David, Salomon, les Maccabées, Hérode, Titus qui aima Bérénice, les rois croisés qui s'en emparèrent au nom du Christ, Saladin au nom de l'Islam, Ben Gourion qui en fit la capitale d'un pays créé à partir de la déclaration d'un lord anglais. On ignore souvent qu'elle exista deux mille ans avant d'être conquise par David. On ne sait pas qu'elle fut amorrite, hittite, avant de devenir une colonie militaire égyptienne d'Akhenaton, le pharaon qui, le premier, sur les bords du Nil, quand Moïse y vivait, rêva d'un Dieu unique. On lui doit une religion et une forme de régie, la théocratie, où le pouvoir est détenu par Yahvé, le Dieu unique qui se manifesta dans les sables du Sinaï. D'où naîtront le Christianisme et l'Islam, religions mais aussi civilisations qui découvrent aujourd'hui encore des raisons de s'affronter. Sur quelques kilomètres carrés se dressent leurs lieux saints : le Mur des Lamentations des Juifs, reste d'un temple construit par Hérode qui n'était pas juif, mais arabe, la mosquée d'Al Aqsa que l'on doit à un calife mécréant qu'inspirait Byzance, le Saint Sépulcre enfin, découvert au cours d'une vision par la mère de Constantin sous un temple dédié à Vénus. L'histoire que nous propose Jean Lartéguy évite de se perdre dans les subtilités des spécialistes, de verser dans les passions politiques, religieuses, idéologiques, car elles lui sont étrangères. Elle fait appel aux plus récentes découvertes des archéologues, qui rendent à la Ville Sainte, hors des nuées de légendes qui l'entourent, son vrai visage. Ne dit-on pas qu'à Jérusalem les sages deviennent fous et les fous plus fous encore ? L'auteur, qui vint souvent dans la Ville sainte et y séjourna en agnostique tolérant, s'est efforcé de ne pas tomber dans cet excès. Il tente de nous donner ici une histoire sereine d'une ville qui ne le fut jamais.
Lu par : Hubert Charly
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Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 23143
Résumé:Durant tout l'Ancien Régime, la Galerie des Glaces de Versailles, passage couvert reliant le Grand Appartement du Roi à celui de la Reine, et entièrement dédié à la gloire du Roi-Soleil, sert également de salle du trône pour les réceptions d'ambassadeurs et de salle de bal pour les mariages de la famille royale. Dès 1681, le Mercure galant exprime son admiration devant la beauté des peintures de la voûte et, jusqu'en 1773, tout au long des règnes de Louis XIV et de Louis XV, il entretiendra ses lecteurs des fêtes et des cérémonies grandioses qui s'y déroulent. La presse, au service de la propagande royale, inaugure ainsi le reportage mondain, avec ses relations sur les fastes de la vie de la cour, très prisées du public.
Lu par : Alain Guillaume
Durée : 19h. 46min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 24358
Résumé:Rien ne prédisposait Jean-Baptiste Colbert, né en 1619, à une carrière politique : il aurait dû prendre la succession de son père Nicolas, riche marchand drapier originaire de Reims, qui vend ses marchandises dans toute l'Europe. Et pourtant. A vingt-quatre ans, Jean-Baptiste entre comme commis au service du puissant Le Tellier, secrétaire d'Etat à la Guerre de Richelieu. A trente-deux ans, il est l'intendant privé de la fortune de Mazarin qui gouverne la France pendant la minorité de Louis XIV. Dix ans plus tard, il est le plus proche conseiller de Louis XIV qui le fait entrer au Conseil d'en-haut comme ministre d'Etat, le nomme surintendant des Bâtiments (1664), contrôleur général des Finances (1665). A sa mort en 1683, seules la Guerre et les Affaires étrangères lui auront échappé, encore s'en sera-t-il occupé en sous-main, se faisant de solides inimitiés avec les titulaires de ces postes, Louvois en particulier. Et pendant plus de vingt ans, il aura incarné l'Etat aux côtés du Roi-Soleil. On connaît l'image consensuelle et convenue de Colbert telle qu'elle a été complaisamment forgée et véhiculée par les historiens de la IIIe République : le ministre mesuré, austère, intègre, pragmatique, serviteur jusqu'au sacrifice personnel de son roi, de l'Etat, du royaume. Au fil de ces pages, celui que Mme de Sévigné appelait "le Nord", craignant "la glace qui l'attendait" juste avant d'entrer en audience avec lui, apparaît tel qu'en lui-même : prêt à tout pour conquérir puis conserver le pouvoir, d'une rare violence devant les obstacles, retors, machiavélique et manipulateur - les épisodes de sa lutte contre Fouquet, le surintendant des Finances qu'il finira par abattre, sont là pour le démontrer -, ne pensant qu'à placer les membres de sa famille aux plus hauts postes et à accroître sa fortune par tous les moyens, même frauduleux.
Durée : 1h. 53min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 14357
Résumé:Le 31 mars 1814, au lendemain de la capitulation de Paris, des affiches annoncèrent la parution d'un libelle : De Buonaparte et des Bourbons, et de la nécessité de se rallier à nos Princes légitimes pour le bonheur de la France et celui de l'Europe, par Fr. de Chateaubriand, auteur du Génie du christianisme, etc. Écrit (en 1813) en faveur du retour des Bourbons sur le trône de France, publié au moment où l'Empereur abdiquait, ce texte fameux est composé de trois parties. La première est un jugement féroce sur « l'étranger » Buonaparte, faux grand homme et despote, vrai parvenu qui a affermi son pouvoir sur les ruines de tout un peuple. La deuxième partie tend à prouver la nécessité de rassembler les Français autour de leur souverain légitime et historique. Enfin la troisième partie - où l'auteur a du mal à se montrer convaincant - s'efforce de justifier la politique des étrangers alliés des Bourbons, qui, s'apprêtent, d'ailleurs, à envahir le territoire français. Ce texte enflammé vaut aujourd'hui par sa vigueur polémique et ses qualités stylistiques, mais il montre aussi à quel aveuglement la haine, associée aux ambitions déçues, a pu conduire un homme intelligent et courtois.